Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

lundi, janvier 30, 2006

Free Run Parkour

Ok, je débute... Mais il n'empêche!
Je viens de découvrir l'Art du Deplacement... Cette manière de voir, de penser, de boger et d'agir m'a été révelée il a de cela 1 mois ou 2...
Je regardais un reportage à la TV en rentrant le soir (un wknd, ce qui explique que je sois resté de 2h à 3h scotché devant mon poste)... Et j'ai découvert la Vérité!

Qu'est-ce? C'est la capacité de tout homme de dépasser les obstacles qui sont mis en travers de son chemin.

Cette parabole peut s'appliquer aussi bien à la Vie (en général et de tous les jours) qu'à ce sport qu'est le Free Run!
Le but c'est de toujours aller de l'avant, de sans cesse surmonter les obstacles...

Depuis peu je me suis donc mis à pratiquer... Je pratique ma condition physique en allant à vélo tous les jours... Pour le reste je m'y suis mis d'abord en solo puis très récemment avec Jan G. et Pablo... on forme gentiment une petite équipe... on s'entraîne pas mal ces derniers temps... Samedi de 17h à 17h45 avec ensuite retour à la maison (depuis l'uni) à pied/vélo... puis re-sortie le soir pour 1h30 de bêtises-folâtrantes dans les z'environs de Thônex...

Ce qui est sur c'est que dimanche au réveil j'étais déjà bien tué... et que c'était pas forcément nécessaire de se rebouger l'aprèm pour remettre le couvert... Donc hop, 1h de plus... (rythme quand même plus trankilou que la veille)... puis ensuite entrainement en salle! Bien sympa aussi je dois dire!

N'empêche qu'hier soir j'étais juste une espèce de loque, une p'tite boule de douleur, un amas de chair martyrisée... Bref... Aaaargh les courbatures!
Mais qu'est-ce que c'était bon! ;-)

jeudi, janvier 26, 2006

Rencontre inattendue...

Pas croyable...
Je me disais bien qu'un jour ou l'autre ca allait arriver... en fait c'est même marrant parce que en l'occurrence je repensais à elles récemment (il n'y a pas plus de 3 jours)...ET hier, alors que je prenais mon vélo, je vois une fille s'approcher de moi. Je leève les yeux et je croise son regard. Je lève les yeux la seconde d'après à nouveau et elle me regarde toujours... Je finis de décadenacer mon péclo... Je re-re-lève les z'yeux et je vois qu'elle soutient mon regard... puis me dit: "on se connaît, non?"

...Intense réflexion el temps d'une demi-seconde puis c'est l'évidence!
"Oui, bien sûr, Marie, on s'est vu au Vietnam! ;-) "
"...Hum, non... moi c'est Mélanie... mais oui on s'est vu au Vietnam!"

Excellent! Il s'agit d'une fille que j'avais rencontré en compagnie de son Amie Marie et d'un de leur compagnon de route israëlien... très sympas au demeurant. j'avais d'abord parlé avec "Omri" durant une pause de nos cars (on était aps dans le même) en lui conseillant un Cheese-sandwich (à la Vache qui rit, quoi!) puis on avait papoté... Alors il m'avait présenté ses deux copines qui venaient de Suisse... on s'était ensuite revus à Nha Trang...
Bien sympathiques personnes... mais je n'avais ni pris leur numéro et pas d'avantage leur email... donc c'est vraiment l'oeuvre du pur hasard!

D'autant plus surprenant que je les avais rencontrés il y a de cela au moins 3mois 1/2 et qu'en plus à l'époque j'étais barbu et avec mes lunettes, dans mon "Vietnam mood" (en gros= je ressemblais à rien!)... ET là je léa recroise plus ou moins rasé, avec mes lentilles.. (bon ok, je ressemble tjrs à rien c'est p'tet là que résidais son secret!)...

Donc elle est en psycho à UniMai... Du coup je ferai plus attention au personnes que je peux croiser! Il faut vraiment qu'on se rorganise un truc à l'occase histoire d'en rediscuter... ;-)

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Dans la même veine j'ai aussi reçu un email de l'Ami Ninh, qui me raconte un peu de quoi est faite sa vie en Suède... Il me parlait de ses cours de suèdois qui avancent pas trop mal... de sa "fucking boring little town"...
Ah aussi! Il me félicitait des vidéos créées (bien qu'il m'ait quand même demandé si j'avais choisi les chansons vietnamiennes par chance... ;-)
"But all of them totally is so good. I must say " thank you very much"..... I am proud of you. Coz you are good, at aiming to bring Vietnam to others, to the world."

Non, mais encore une fois... Le Vietnam: une terre de rencontre peuplée et parcourue par des gens merveilleux!

dimanche, janvier 22, 2006

"Victor"

Voir son propre père à l'âge de 24 ans, courir, sauter et être tout sourire...

Ce soir nous sommes allés en "famille" voir la projection de toute une série de courts-métrages... certains étaient carrément plus récents que d'autres. En l'occurence le "film-phare" (c'était textuellement écrit sur le flyer) était un film au titre de "Victor". Ce film à été réalisé il y a de cela 35 ans... C'est évidemment un film en noir et blanc, muet... avec juste un violoncelle grincant en guise de bande-originale... 4 ou peut-être 5 dialogues (plutôt étranges à vrai dire)... un authentique film d'auteur! Godard, vous connaissez? (moi pas!) En plus torturé vous aviez le film du soir! ;-)
Cela dit j'ai aussi beaucoup aimé puisque ca à donc été l'occasion de voir mon Papa évoluer, tout souriant et dansant... Et ca ca n'a pas de prix!

Quelle différence. Aujourd'hui je ne le revois que dans mes souvenirs...

Sans doute que je psykot' un peu là, mais n'empêche (je vais l'écrire pour m'en rappeler): dans une scène, on voit Papa allumer une allumette, puis allumer deux bougies... qu'il éteint à peine quelques secondes plus tard. Au moment de souffler la deuxième bougie le film s'est brièvement arrêté. Voila.

Je t'aime!

lundi, janvier 09, 2006

Vietnam: la diplomatie du sport?

Le syndrôme de la balle blanche de Pékin, ou comment, assistant à un entraînement de Karaté, j'ai personnellement eu l'occasion de me frotter à la diplomatie du sport. Diplomatie, vraiment? Survie plutôt. Récit réel, empreint de respect.

Cette politique de rapprochement commence au nord du Vietnam, à Lang Son précisément. Là-bas la rencontre par hasard deux charmantes entraîneuses de Karaté Suzucho m'oriente vers un Dojo (=salle d'entraînement) à 600 km de là, au centre du pays.

Deux semaines plus tard, arrivé en ville de Hué par le bus, je cherche et trouve le fameux club. Le Senseï est un vieux monsieur en kimono beige, très calme, redoublant d'efforts pour me parler en français. Un authentique sage. Mais un authentique combattant aussi: ceinture noire 7ème dan, un maître reconnu dans sa discipline dont le club, Suzucho Karate Do Ryu, est champion du Vietnam en Kumité (=combat). J'ai beau être motivé cela reste tout de même un joli pari pour l'occidental qui s'apprête à suivre un entraînement.

Alors que je m'échauffe et transpire mes premières gouttes, les premiers jeunes arrivent. Je me demande à quelle sauce je serai mangé. Mais Mr.-le-Senseï me convoque et l'on parlemente encore un peu en attendant le début des négociations à 19h. Il me prête également un kimono digne de ce nom: je porte ses couleurs.

Puis cela commence...On court, on saute, on fait des sautés-retournés-vrillés-carpés avec des Kiaï (=cris) de Kamikaze. Dès cet instant, à leurs yeux, je représente l'ensemble du Karaté Shotokan Suisse... Et si je me rate, outre le déshonneur c'est moi qui serait frit-pendu-bouilli-rôti puis servi avec du riz blanc au festin du lendemain matin.
Il convient de préciser qu'il n'y a dans la salle QUE des ceintures noires. En rangées de 5, en colonnes de 7 cela fait 40 combattants qui se réjouissent de me démonter pour me prouver la supériorité indiscutable du Karaté Vietnamien.

"Seul contre tous" je ruisselle comme une loutre, et visiblement je suis le seul dans ce cas. Pas de ventilateur à la rescousse. Je trouve un peu de réconfort auprès de la manche du kimono qu'ils m'ont gentiment prêté.

Vient le moment des démonstrations, les katas. On monte une petite surface avec des tapis. Une fille vient faire une démonstration. Epoustouflante. Le Senseï, depuis la chaise où il observe, me désigne: "Jan, pouvez-vous nous faire un kata?". Je m'extrait avec peine de ma flaque de sueur, m'avance sur le tatami puis salue comme il se doit. Respect du protocole.

Et là... c'est la petite échelle de force matérialisée par la représentation de "Heian Shodan" (1er Kata). Ils s'attendaient à mieux c'est clair. Mais après 3 mois d'inactivité dans le domaine du karaté il s'agissait de miser sur une valeur sûre.

Comme pour me rabâcher leur perfection technique extrême, commence ensuite l'explication gestuelle d'un kata sur-complexe qui dure bien 7 minutes. Pas un doute ni une hésitation, mais des projections dans tous les sens et une maîtrise de l'espace à faire pâlir Youri Gagarine (Neil Armstrong et Bruce Lee n'en parlons pas!)

Kumité! La partie virile des négociations commence: je l'attendais avec une certaine appréhension. Le Senseï désigne deux garçons qui vont s'équiper de casques, gants et protège-descendance. Puis c'est parti pour 3 minutes d'échange réciproque d'hostilités. Lorsque c'est fini, les yeux se tournent vers moi?

Alors je me lève, vais boire une gorgée d'eau (pour ne pas mourir prématurément déshydraté), puis vais m'équiper. Mon adversaire ne semble pas avoir été croisé avec un conseiller militaire soviétique: une chance!
Mais à peine le combat commencé je me rends compte combien il maîtrise vraiment! Une agilité de tigre! Il me transperce du regard. Stratégiquement, je clairvoit déjà la situation à venir et en conclut qu'il n'y "a pas intérêt à ramasser trop de coups sous peine de retour prématuré sur sol helvète pour cause de quintuple fracture des 220 os de mon corps". Le combat s'engage: quand il passe à l'offensive, il appuie son action.

Je bloque un de ses coups de pieds et je me tue le Tibia: pas grave, je vis encore. Je lui lance un Ura-Mawashi histoire de lui montrer qu'il y a quand même du répondant dans la hanche d'en face. Il me sort un coup de pied sournois et je bénis l'inventeur de la coquille de protection. Puis soudain la percée: il me met un coup de poing que je me charge de prendre en plein dans les côtes droites... RâââÂÂâââh petit ^*%#^#@ de (&^% à la %#^$ !

Act the fool. Je fais comme si de rien n'était (mais croyez-moi je déguste sévère!), je retourne dans mon coin. Deux bouffées d'air (particulièrement humide à l'intérieur de mon casque): j'aimerai que ce moment dure plus mais déjà c'est reparti. Il me guette au tournant et il ne s'agit vraiment pas de faire le douillet. Du coup je change un peu de stratégie: je l'attends puis le prend en embuscade avec quelques directs bien sentis! Ca aussi ça va lui apprendre la prudence. Non mais oh!

On bouge encore, on s'évalue. Encore quelques coups pour l'honneur, mais globalement nous sommes tous les deux entrés dans une politique de containment. Enfin le gong résonne, c'est la fin des hostilités! J'ai le droit à un salut debout du Senseï. Très honoré, je suis surtout heureux d'avoir sauvé ma Vie et la suite du McJanus El Loco Tour 2005...!

Un art martial japonais, un Senseï et des disciples vietnamiens, un visiteur suisse? N'est-ce pas là une certaine forme de mondialisation par le sport? Un échange rendu possible par la pratique commune d'une certaine forme de violence? Finalement, dans ce cas précis, c'est la violence au service de l'échange fraternel et du respect mutuel. Une issue est possible: allez donc faire un tour chez nos Amis vietnamiens?

mercredi, janvier 04, 2006

Giettaz PowaaAAaa!

Qu'elle est dure la rentrée de la Giettaz...

Mais laissez-moi vous conter ses heures de gloire!

Nous sommes arrivés à Verbier le 26 décembre 2005 (l'année passée quoi :-) après un voyage plutôt serré en ce qui me concerne... Blotti dans le fond de la voiture avec des sacs partout et encore un bon gros sac sur mes genoux pour corser le tout. Nous étions alors 6, les autres devant tous arriver le lendemain.

Une fois arrivé, ca a été le premier traçage de chemin dans la neige... Celui que tout le monde affectionne tant parce qu'il laisse des flocons jusque dans le fond de tes chaussures! Pis c'était de la bonne grosse puff' de bien 15 cm... bref du genre de celle qui te harcèle encore pas mal de temps après que tu sois rentré au chaud.
Je passe les détails du chemin (même une fois tracé) lorsqu'il a fallu transporter tout le bordel de la voiture au chalet... Des escaliers sous la neige à descendre... du saut final entre les voisins et la Giettaz...

Aaaah passk je ne vous avais pas dit mais "La Giettaz" c'est le nom officiel de ce petit chalet situé à Verbier et lequel nous réjouit tous les ans (a l'exception de l'année passée) depuis 6 ans (me semble-t-il). C'est vraiment un bon vieux chalet rustique... comme il n'en reste pas des masses à Verbier, là ou le béton s'est trouvé une refuge d'altitude.

Bref, nous avons donc mangé notre premier repas puis, vers les 22h, nous sommes sortis! Là le ton était donné: les jeunes s'en allaient au Tara(tata) alors que Wrech' et moi nous préparions à nous gargariser d'une ballade au clair de lune à la montagne.

Le lendemain les autres sont arrivés et là, la Giettaz Ultime Edition à commencé!